Quelles solutions pour sortir d’une indivision : la vente ou le rachat de soulte !

Les solutions pour sortir d’une indivision ? la vente ou le rachat de soulte.

Sortir d’une indivision reste souvent une priorité quand les tensions montent, que les décisions bloquent ou que l’un des indivisaires veut reprendre la main.

La bonne nouvelle : le droit français prévoit des portes de sortie efficaces.

Tu peux vendre le bien, provoquer le partage, ou racheter les parts des autres via une soulte, puis financer l’opération avec des solutions bancaires dédiées (prêt immobilier, regroupement de crédits, prêt hypothécaire).

Indivision : de quoi parle-t-on, et pourquoi il faut en sortir vite

L’indivision naît souvent après une succession ou une séparation. Plusieurs personnes détiennent ensemble le même bien. Chacun possède des droits indivis qui s’expriment en pourcentage. Le Code civil te donne une boussole claire :

« Nul ne peut être contraint à demeurer dans l’indivision » et « le partage peut toujours être provoqué ».

Concrètement, aucun indivisaire ne reste coincé éternellement si la situation se dégrade. Chambre de Paris

Dans la pratique, l’indivision se rigidifie. Les décisions courantes demandent la majorité des deux tiers des droits indivis (et non des personnes), ce qui complique la gestion quand les quotes-parts sont déséquilibrées ou quand un indivisaire manque à l’appel. Ministère de l’Économie

Pourquoi agir vite ? Parce que la France connaît un stock non négligeable de biens en attente de règlement, dont certains restent vacants des années.

Les travaux parlementaires et juridiques récents pointent ce gisement : environ 91 300 logements vacants (2021) incluent des biens bloqués par des successions, et plus de 5 500 immeubles relevaient de successions vacantes en 2022.

Les pouvoirs publics cherchent à accélérer les sorties d’indivision pour remettre ces logements sur le marché. Actu-Juridique

Les issues possibles : vendre, partager, ou racheter la part des autres

1) Vendre le bien

La vente solde l’indivision et transforme les quotes-parts en liquidités. En principe, l’unanimité des indivisaires s’impose pour vendre, fixer le prix et partager le produit de cession.

À défaut d’accord, la vente bloque !

Dans ce cas, un indivisaire peut demander le partage judiciaire pour que le tribunal tranche.

2) Provoquer le partage (amiable ou judiciaire)

Le partage amiable fonctionne si les indivisaires s’entendent sur la valeur du bien et sur la répartition et le montant du rachat de soulte. À défaut, le partage judiciaire s’impose : le juge peut ordonner la licitation (vente aux enchères) si le bien ne se partage pas en nature.

Cette voie met fin et permet de sortir de l’indivision, mais elle prend du temps et alourdit les coûts. Là encore, le Code civil autorise le partage à tout moment. Chambre de Paris

3) Racheter la part des autres : le rachat de soulte

Solution très utilisée : l’un des indivisaires devient seul propriétaire en versant une soulte aux autres. Le notaire évalue le bien (ou entérine une valeur convenue), tient compte du capital restant dû s’il existe un prêt, et calcule la compensation.

Le passage chez notaire formalise le transfert de propriété ; il déclenche le paiement de la soulte (apport + financement bancaire). Service Public

Comment calculer la soulte, simplement

Méthode de base :

  1. Estime la valeur du bien (expertise notariale, agent immobilier, références de marché).
  2. Déduis le capital restant dû de l’éventuel prêt immobilier.
  3. Applique la quote-part de l’indivisaire sortant sur la valeur nette.

Exemple : Bien valorisé 300 000 € ; capital restant dû 60 000 € → valeur nette 240 000 €. Si tu rachètes 50 % des droits, tu verses 120 000 € (hors frais). Le notaire sécurise l’acte et le transfert des fonds.

Financer un rachat de soulte : tes options concrètes

Option A — Le prêt immobilier dédié

Possibilité de financer le rachat de soulte avec un crédit immobilier classique. La banque analyse revenus, stabilité professionnelle, charges, taux d’endettement (souvent visé autour de 30–35 %). Le prêt peut, selon les cas, inclure la soulte, les frais de garantie et reprendre le capital restant dû (avec indemnités de remboursement anticipé éventuelles). Tu simplifies ainsi la dette en un seul prêt.

Option B — Le regroupement de crédits

Si l’emprunetur porte déjà plusieurs crédits (immo + conso), possibilité de regrouper ces dettes et d’ajouter la soulte pour obtenir une mensualité unique. On gagne en lisibilité et on retrouve un taux d’endettement acceptable, quitte à allonger la durée. Cette stratégie sert souvent à débloquer un dossier refusé en prêt immo pur.

Option C — Le prêt hypothécaire (très utile en indivision)

propriétaire d’un ou de plusieurs biens libres de prêt mais il manque de liquidités ? La banque peut prêter en prenant hypothèque sur ce bien. Les acteurs de marché acceptent couramment jusqu’à 70–80 % de la valeur estimée, parfois sur des durées longues, ce qui desserre le budget tout en rendant possible le rachat de soulte.

Dans tous les cas, il est important de préparer un dossier complet et argumenté : justificatifs de revenus, relevés bancaires, tableau d’amortissement, estimation(s) du bien, projet d’acte du notaire. Un dossier bien monté et bien expliqué accélère l’accord.

Les banques acceptent-elles ce type de montage ?

Oui, mais elles surveillent trois points :

  • Capacité de remboursement après opération.
  • Structure de l’endettement (après regroupement éventuel).
  • Garanties (hypothèque, caution, co-emprunteur).

Certaines banques refusent la désolidarisation ou la reprise du prêt initial et préfèrent financer un nouveau crédit global (soulte + CRD + frais). Dans ce cas, change de stratégie plutôt que d’insister : tu gagnes du temps et tu améliores la lisibilité du dossier.

Chiffres et contexte : pourquoi l’indivision pèse sur le marché

Le sujet dépasse les cas individuels. Les juristes et les pouvoirs publics décrivent un contentieux abondant et des biens qui dorment en indivision. L’Assemblée nationale a adopté au 6 mars 2025 une proposition de loi pour simplifier la sortie de l’indivision successorale et fluidifier les situations bloquées. Les analyses rattachent aussi le sujet à la crise du logement, car ces biens immobilisés ne logent personne.

Les données disponibles citent des dizaines de milliers de logements vacants impliquant des successions et des indivisions, avec un volant d’immeubles en successions vacantes que l’État cherche à liquider plus vite. L’objectif : remettre des biens sur le marché et réduire la durée des indivisions.

À noter : outre-mer, la pression est encore plus forte. Des analyses récentes évoquent des taux d’indivision très élevés sur le foncier privé, qui bloquent des projets pendant des décennies. Village de la Justice

Sortir de l’indivision : mode d’emploi express

  1. Diagnostiquer la situation : droits de chacun, dettes, état du bien, valeur de marché.
  2. Choisir la porte de sortie : vente (si tout le monde est d’accord), partage, ou rachat de soulte.
  3. Sécuriser la valeur : fais estimer le bien sérieusement pour éviter les contestations.
  4. Préparer le financement : prêt immo, regroupement, prêt hypothécaire ; simule plusieurs scénarios.
  5. Passer chez le notaire : acte de partage ou de cession de droits, paiement de la soulte, levée ou mise en place des garanties. Service Public

« La soulte paraît trop élevée ? » Parfois, racheter reste le meilleur choix

Beaucoup de dossiers butent sur la valeur. Certains indivisaires jugent la soulte « trop chère » face au marché local. Dans la vraie vie, le coût du conflit pèse plus lourd : entretien non fait, travaux reportés, loyers non encaissés, temps perdu, frais de justice. En sortant vite de l’indivision, tu retrouves de la sérénité, tu maîtrises le calendrier, et tu te positionnes sur la durée. L’adage reste valable : « un mauvais arrangement vaut mieux qu’un bon procès ». Mieux vaut sécuriser un accord acceptable aujourd’hui que risquer un contentieux long et incertain. lba-avocat.com+1

Pourquoi se faire accompagner par Immofinances.net

La combinaison rachat de soulte + financement cumule du juridique, du bancaire et de l’humain. Notre rôle chez Cibfinance :

  • Clarifier les scénarios (vente, partage, rachat).
  • Monter un dossier solide et argumenter face aux banques.
  • Ouvrir des portes : certaines banques de réseau refusent ; nos partenaires spécialisés acceptent.
  • Négocier les taux, l’assurance, les garanties.
  • Coordonner avec le notaire jusqu’au décaissement de la soulte.

Tu gagnes du temps, tu réduis le risque de blocage, tu sors proprement de l’indivision.

FAQ express

Qui décide au quotidien dans l’indivision ? La majorité des 2/3 des droits indivis suffit pour certains actes de gestion. Les actes de disposition (vente) appellent l’unanimité, sauf exceptions judiciaires. Ministère de l’Économie

Le notaire est-il obligatoire ? Oui pour l’acte de partage ou de cession de droits indivis, et pour sécuriser le calcul de la soulte.

Quelle solution de financement choisir ?

  • Prêt immo si ta capacité le permet et que tu veux un taux attractif.
  • Regroupement si tu dois réduire la mensualité et simplifier ton endettement.
  • Prêt hypothécaire si tes revenus ne suffisent pas mais que tu disposes d’un bien à mettre en garantie.

Et si l’un des indivisaires ne répond pas ? Le partage judiciaire ou les dispositifs en cours d’adoption visent à désenclaver ces situations. Rapproche-toi d’un professionnel pour évaluer la meilleure voie.

Ce qu’il faut retenir sur la sortie de l’indivision par un rachat de soulte ?

Sortir d’une indivision, c’est reprendre la main : tu vends, tu partages, ou tu rachètes la soulte. Le financement existe ; il faut un plan clair, un dossier propre, et des partenaires qui connaissent ces montages. Les chiffres montrent l’enjeu national de ces situations bloquées ; à l’échelle d’une famille, l’enjeu s’appelle paix et stabilité. Parfois, accepter une soulte jugée haute coûte moins cher qu’un conflit prolongé. Un mauvais arrangement vaut mieux qu’un bon procès : mets fin au blocage, réinvestis ton énergie dans l’essentiel.

Besoin d’une étude gratuite et rapide ?
Immofinances analyse ton dossier, simule plusieurs financements et te propose une solution actionnable pour sortir de l’indivision, dès maintenant.

courtier crédit immobilier

Immofinances.net est un réseau national de courtiers en crédit immobilier, créé en 2009 et implanté sur l’ensemble du territoire.

Nous savons vous écouter et vous trouver une solution pour : 

  • Crédit immobilier
  • Financement rachat de soulte 
  • Regroupement de Crédits avec et sans garantie hypothécaire 
  • Prêt hypothécaire de trésorerie. 
  • Prêt Viager Hypothécaire
  • Prêt travaux sur 20 ans 
  • Prêt-relais senior 
  • Financer les droits de succession 

« Un crédit vous engage et doit être remboursé. Vérifier vos capacités de remboursement avant de vous engager.” 
 
Article L321-2 du Code de la consommation : « Aucun versement de quelque nature que ce soit ne peut être exigé d’un particulier, avant l’obtention d’un ou plusieurs prêts d’argent ». 
Conformément à la Loi informatique et liberté du 6 janvier 1978, modifiée en 2004, vous bénéficiez d’un droit d’accès et de rectification aux informations qui vous concernent. 

IMMOFINANCES.NET – SARL au capital de 80 000 € – 5 place Jean Payra 66000 Perpignan 
 
Procédure de recours à adresser à : Immofinances.net – Service Réclamation – 5, place Jean Payra 66000 Perpignan ou à : reclamations@immofinances.net 
 
Médiation : Médiation de la consommation et patrimoine – 12 square Desnouettes – 75015 Paris (www.mcpmediation.org). Le médiateur peut être saisi deux mois après l’envoi d’une première réclamation écrite, quel que soit l’interlocuteur ou le service auprès duquel elle a été formulée et qu’il y ait été ou non répondu. Par internet ou par Courrier. 
 
N° ORIAS : 19006107 – Société soumise à l’Autorité de Contrôle Prudentiel et de Résolution – ACPR – 4 place de Budapest – CS92459 – 75436 PARIS Cedex 9.