Lorsqu’un emprunteur part à la recherche d’un financement pour son projet d’achat immobilier, il a bien souvent le réflexe de ne regarder que le taux nominal de son crédit, alors qu’il ne reflète pas forcément la meilleure proposition de prêt. De nombreux facteurs contribuent à qualifier une bonne offre, comme le taux de l’assurance emprunteur, les pénalités de remboursement anticipé ou la modularité des mensualités.

Quelle est la différence entre le taux nominal et le TAEG ?

Également appelé « taux d’intérêt », le taux nominal représente uniquement la part des intérêts à payer. Parfois réglementé (PTZ, PEL…), il peut également être librement fixé par le banquier en fonction du capital emprunté. Comme il ne tient pas compte des frais de dossier, du coût de l’assurance emprunteur et de celui des garanties, il est préférable de regarder le Taux Effectif Global (TEG) pour calculer le prix de revient réel du prêt.

Après avoir connu un taux nominal historiquement bas en novembre 2016, les taux d’intérêt enregistrent une légère progression – quelle que soit la durée de remboursement retenue pour le crédit. Actuellement, ils sont, en moyenne, de 1,78 % sur 20 ans et de 1,95 % sur 25 ans. Des taux encore très attractifs qui cachent cependant quelques inégalités en fonction des dossiers. Si les prêts de courte durée permettent d’attirer l’emprunteur (taux d’appel), les emprunts plus courants — sur 20, 25 et 30 ans — enregistrent une hausse des taux plus prononcée…

À quels autres facteurs doit-on s’intéresser ?

Le taux de l’assurance emprunteur

Variant fortement d’une banque à une autre, le taux de l’assurance emprunteur dépend du capital emprunté, de l’âge de l’emprunteur et de son état de santé. Heureusement, avec la loi Murcef, renforcée par la loi Lagarde et la loi Hamon, il est désormais possible d’opter pour la délégation d’assurance pour bénéficier de la meilleure proposition.

Les pénalités de remboursement anticipé

Dans une offre de prêt, il faut également étudier les conditions de remboursement anticipé. Dans la mesure où cette opération est très courante, il est intéressant de négocier l’annulation des frais de pénalité – ou à défaut, leur réduction au minimum.

La modularité des mensualités

Une bonne proposition de financement intègre également une certaine flexibilité sur le paiement des mensualités, afin de parer toutes situations – que ce soit un accroissement des revenus ou au contraire, une augmentation des charges. Une modulation qui se négocie un nombre limité de fois par an ou au cours de la durée de vie du crédit.

L’accompagnement de la banque

Au-delà des préoccupations purement financières, la qualité d’une offre de prêt se mesure aussi par l’accompagnement de la banque, au niveau du conseil comme du suivi de dossier. Naturellement, pour ces derniers points, vous pouvez également solliciter un courtier gratuit en crédits : un expert négociateur qui saura faire peser vos arguments dans la balance et optimiser la proposition pour en construire une meilleure.

Une bonne offre de prêt repose sur un taux nominal intéressant, un TAEG attractif et des clauses (pour davantage de flexibilité) bien négociées. De fait, elle ne peut se résumer à un seul pourcentage ! Pour l’examiner en profondeur, n’hésitez pas à demander le concours d’un courtier immofinances.net, votre engagement sera ainsi étudié du premier au dernier jour !