Le rachat de crédits est une opération financière qui consiste à réduire le taux d’endettement du débiteur ou à lui offrir davantage de pouvoir d’achat : concrètement, l’établissement bancaire sollicité restructure ses différents crédits en cours pour alléger les mensualités et les regrouper en une seule…

Les différents types de rachat de crédits

Les crédits concernés par cette opération sont les prêts à la consommation (dont le crédit renouvelable ou revolving), les crédits immobiliers, ainsi que les dettes fiscales (impôts sur le revenu, taxe d’habitation…) et privées (soulte, donation…).

Il faut distinguer 4 types de rachat de crédits :

  • Le rachat locataire, concernant uniquement des prêts à la consommation
  • Le rachat immobilier, mêlant les crédits immobiliers et les prêts à la consommation
  • Le rachat de crédit professionnel, ciblant spécifiquement les professions libérales, les artisans commerçants, les dirigeants de société ou SCI ayant souscrit un prêt professionnel
  • Le rachat de crédit par vente en réméré, offrant au vendeur une option de rachat pendant une durée définie.

Quelles différences entre renégociation et rachat de crédit ?

Renégociation : l’emprunteur se tourne vers sa banque !

Dans une démarche de renégociation, l’emprunteur tente de modifier les conditions de son contrat avec sa banque actuelle : traditionnellement, cela concerne le taux, la durée, les mensualités de l’échéancier. Après étude de son dossier, cette dernière peut accepter – ou non – de formuler une nouvelle offre.

Cette décision est souvent motivée par le profil de l’emprunteur : un client de longue date, à la fois jeune et en bonne santé, aura davantage de chances d’obtenir une réponse positive.

Attention, pour procéder à une comparaison pertinente, il convient d’étudier le coût total du crédit initial et celui de la nouvelle offre (qui intégrera alors les frais de dossier inhérents à cette renégociation).

En cas de refus par sa banque, l’emprunteur peut alors étudier les possibilités offertes par une autre agence (de la même banque) : en effet, les conditions peuvent varier d’un secteur à l’autre, sans compter qu’une nouvelle agence peut, plus facilement, réaliser un geste commercial (frais de dossiers gratuits, par exemple) pour vous attirer dans ses filets.

Rachat : l’emprunteur se tourne vers la concurrence !

À défaut d’obtenir des réponses favorables à sa (ou ses) demande(s) de renégociation, l’emprunteur pourra alors solliciter un rachat de son crédit par un autre organisme… En effet, dans ce cadre, il recherche un nouveau contrat, avec (bien évidemment !) de meilleures conditions que celles de son contrat actuel. Pour cela, il met sa banque en concurrence, pour obtenir des mensualités moins importantes et/ou pour diminuer la durée de son emprunt.

À noter que cette opération peut se faire aussi bien sur le seul prêt immobilier (rachat de crédit) que sur plusieurs (rachats de crédits). Par abus de langage, on parle aussi de regroupement de crédits, pour ce dernier cas.

Attention, cette opération sous-entend de tenir compte des frais générés, ainsi que des indemnités de remboursement anticipé (prévues dans l’actuel contrat) à verser : il s’agit donc de bien évaluer ces coûts, afin de déterminer si ce rachat est finalement rentable ou non.

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