Lorsqu’il est question de contracter un crédit immobilier, on parle de « taux d’effort ». Il s’agit de la part qu’un acheteur peut réserver au remboursement de son prêt immobilier, selon ses revenus et ses dépenses incompressibles.

La différence entre le taux d’effort et le taux maximum d’endettement

Le taux d’effort est le taux ou plus précisément le montant du taux de remboursement sur un crédit immobilier.

Il se calcule sur la base des revenus mensuels, ainsi que des dépenses incompressibles (loyer, remboursements divers, abonnements énergétiques et télécom, assurances, etc.) de l’emprunteur. De la soustraction entre ces 2 éléments va sortir un « reste à vivre ». C’est le taux d’effort. Le taux d’effort est le ratio entre les dépenses personnelles liées à l’habitation et à la vie de l’emprunteur et ses revenus mensuels. Le taux d’effort est donc plus précis que le taux d’endettement qui se calcule sur la base d’une simple estimation de la banque ou de l’organisme prêteur.

Comment calculer le taux d’effort ?

En règle générale, et comme cité plus haut, le calcul du taux d’effort prend dans son calcul les dépenses personnelles de l’emprunteur et ses revenus mensuels. Mais de quelles dépenses s’agit-il ?

Les revenus regroupent les revenus liés à l’activité professionnelle salariée ou non salariée de l’emprunteur, de ses indemnités de chômage ou de maladie, de ses retraites ou pré-retraites, de ses revenus liés au patrimoine (loyers, bourse, etc.) et de ses autres sources de revenus.

Les dépenses, quant à elles, concernent toutes celles qui sont liées à l’habitation et à la vie quotidienne à savoir les remboursements des emprunts particuliers, la taxe d’habitation, la taxe foncière, les charges de copropriété, les loyers, les charges locatives et les mensualités liées à la vie de tous les jours (eau, électricité, gaz, internet, téléphonie, assurances, emprunts en cours, etc.).

Vous devez donc prendre en compte tous ces éléments avant de pouvoir calculer votre taux d’effort. Normalement, celui-ci ne doit pas dépasser les 33 % pour vous permettre de disposer d’un « reste à vivre ».

Comment faire pour augmenter son taux d’effort ?

Loin de ce que vous pouvez imaginer, il est tout à fait possible d’augmenter son taux d’effort. Pour ce faire, vous devez regarder où pouvez-vous réduire vos dépenses. Si vous disposez de plusieurs crédits à la consommation, regroupez-les pour réduire vos mensualités ou bien anticiper leur remboursement si vous le pouvez. Bref, l’idéal est de ne plus avoir à rembourser des crédits pour augmenter votre taux d’effort et ainsi pour acheter un appartement neuf sans problème.