Les biens immobiliers mis en vente sur le marché diminuent de plus en plus. Certes, c’est une assez bonne nouvelle pour les propriétaires vendeurs, mais un obstacle pour toutes les personnes désirant investir dans l’immobilier. Comme on dit, le bonheur des uns fait le malheur des autres. À quoi est donc due cette pénurie ? Faisons un point. 

Une pénurie assez logique en raison de la crise sanitaire

Eh oui, vu la situation actuelle, il n’est pas étonnant de voir que presque tous les domaines de la vie sont touchés par la crise du Covid-19. L’année dernière, le nombre de biens immobiliers à vendre diminuait de 10 % alors que les demandes s’accroissent de 30 à 70 %. Et aujourd’hui encore ces chiffres ne cessent d’impressionner.

Le passage du Covid-19 sur le territoire européen et notamment en France a laissé un impact assez important dans le secteur de l’immobilier. Les 2 périodes de confinement ont engendré une pénurie de biens à la vente et une diminution du délai de vente.

Une pénurie inégale suivant les territoires

Malgré le Covid-19, ce n’est pas le seul responsable de cette pénurie inexplicable des biens immobiliers en vente. Il y a aussi l’inégalité du délai de vente entre les territoires.

Si à Boulogne-Billancourt et au Havre, les maisons et les appartements se vendent plus rapidement environ 1 mois au maximum, à Nice il faut attendre jusqu’à 1 mois et demi et 2 mois voire 3 pour réussir à vendre une maison.

Un taux de chômage en hausse et le doute qui s’installe chez les propriétaires

Le taux de chômage en Europe est en hausse. La crise sanitaire a détruit près de 840 000 emplois en 2020 (source Insee). Les villes qui sont les plus touchées par le chômage et par la crise sont évidemment les villes où les prix immobiliers sont en baisse.

Les propriétaires de biens immobiliers ont un doute et reportent, voire retirent leur projet de vente. Ils ont peur non seulement que leur vente ne réussisse pas, mais que les acheteurs n’aient plus la capacité d’achat d’avant crise. En effet, une étude a montré que près de 71 % des candidats à la vente immobilière peuvent connaître une dégradation de leur niveau de vie.

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