Une fois votre projet immobilier aboutit, la prochaine étape consiste à trouver une solution de financement. Or, l’un des critères clés du montage d’un dossier de demande de prêt concerne le taux d’endettement. À savoir le rapport entre les mensualités du crédit et les revenus totaux de l’emprunteur. Retour sur la limite théorique tacite des 33 % et son poids dans une sollicitation de crédits auprès d’une banque.

Pourquoi la limite est-elle fixée autour de 33 % ?

La part du revenu d’un emprunteur consacré aux remboursements de son crédit est librement fixée à 33 % par les banques : à ce jour, aucune règle juridique ne la fixe en ces termes. Au-delà de ce pourcentage, les organismes financiers estiment simplement que le poids du « reste à vivre » n’est pas assez confortable.

Naturellement, il s’agit ici d’une estimation théorique, qui est sans cesse ajustée en fonction des cas. Par exemple, un ménage aux revenus importants, avec un reste à vivre élevé, pourra « pousser » ses investissements au-delà de 35 % d’endettement. Par contre, un ménage aux revenus irréguliers et modestes ne pourra pas souscrire un crédit l’endettant à plus de 30 %.

Le taux d’endettement est-il un critère de refus de prêt immobilier ?

Au sein d’un établissement prêteur, chaque demande de prêt immobilier est étudiée en fonction de son niveau de risques. Or, avec un taux d’endettement supérieur à 33 %, ces organismes estiment que les chances de ne plus pouvoir assumer vos mensualités sont réelles. Côté emprunteur, cette limite est également un « garde-fou » pour éviter les grosses difficultés financières.

Dans les critères étudiés par les banques, le taux d’endettement intervient en deuxième position, après l’étude des revenus et de votre emploi. À part quelques exceptions, il ne devra pas dépasser les 30 à 33 %. Et naturellement, le fait d’être fiché à la Banque de France est, dans la plupart des cas, un motif de refus d’obtention de prêt.

Comment peut-il être limité ?

Idéalement, il est même recommandé de ne pas dépasser les 20 à 25 % de taux d’endettement, d’autant plus, si vous ne bénéficiez pas de hauts revenus, ou d’une visibilité sur le long terme de leurs évolutions.

Pour parvenir à limiter ce taux, il est possible de jouer sur plusieurs leviers :

Les aides de l’état : crédit d’impôt, prêt à taux zéro, etc.

Le rachat de crédits : en allongeant la durée des prêts et en les regroupant, il est possible d’obtenir des mensualités moins importantes, réduisant de fait, votre taux d’endettement.

Des revenus en hausse : négociation d’une augmentation de salaire, vente d’objets devenus inutiles, location de votre voiture ou de chambre…

La réduction de vos dépenses courantes : les transports publics plutôt que le carburant, abonnement téléphonique, Internet, renégociation des assurances, etc.

Enfin, dernier levier et non des moindres, le poids de la négociation du crédit lui-même pour faire baisser votre taux d’endettement. En faisant appel à un professionnel qualifié, comme les courtiers gratuits d’Immofinances.net, vous pourriez profiter de meilleures conditions, que ce soit au niveau du taux d’intérêt, mais aussi du coût de l’assurance, qui joue un rôle prépondérant dans les mensualités à verser.