De nos jours, un courtier crédit est un intermédiaire précieux, aussi bien pour les banques que pour les emprunteurs. En effet, cet apporteur d’affaires qualifié est de plus en plus plébiscité par les établissements financiers et ses qualités de négociation et de services attirent/rassurent également les clients emprunteurs pour leur trouver les meilleurs taux.

Comment se met en place la relation courtier/emprunteur ?

Le premier rendez-vous – non engageant – est essentiel pour asseoir la relation d’un courtier et de son client. Au-delà des qualités professionnelles qu’il doit impérativement avoir, il faut privilégier le contact humain, pour reposer la relation sur un socle de confiance. Ce premier échange, rythmé par de nombreuses questions, doit mettre en exergue l’écoute du professionnel et ses conseils.

Dans le cadre de l’achat d’une résidence principale, il s’agit d’un projet de vie ! Or, le rôle du courtier est primordial : sa première analyse permettra de le pré-valider ou non. En effet, au regard de la situation professionnelle, personnelle, mais aussi patrimoniale de l’emprunteur, il sera en mesure de l’évaluer, comme le ferait une banque.

Une fois que le contact emprunteur/courtier est établi sur de bonnes bases, le professionnel demande à son client de signer un mandat de recherche. Obligatoire, ce document autorise la communication d’informations personnelles concernant l’emprunteur aux différents organismes financiers sollicités. Sans lui, le courtier ne peut pas exposer la situation à ses interlocuteurs et ne peut obtenir aucune proposition.

Qu’est-ce que peut négocier un courtier ?

Une fois le mandat signé, le courtier en crédits immobiliers contacte ses partenaires bancaires, pour obtenir les premières propositions. En fonction du volume qu’il a à traiter, il aura plus ou moins de poids auprès d’eux, mais dans tous les cas, il bénéficiera déjà d’une grille de taux négociés, sur laquelle il pourra s’appuyer. Par exemple, une différence de 0,20 point peut déjà s’avérer substantielle : pour un prêt de 200 000 € à 1,50 % au lieu de 1,70 %, cela fait une économie de 400 € !

À noter qu’un courtier peut également réaliser un montage financier avec plusieurs prêts imbriqués, pour obtenir un taux de prêt lissé meilleur, à l’origine d’économies plus importantes.

Mais le levier de négociation le plus impressionnant se fait au niveau de l’assurance. Or, si le prêt contracté offre un excellent taux et une assurance moyenne, il est possible désormais de la déléguer. Les coûts peuvent parfois être divisés par deux, alors que la couverture est obligatoirement identique ou supérieure. Par exemple, une assurance de banque à 80 € par mois, qui descend à 40 € pour un prêt sur 25 ans, cela représente une économie de 12 000 € !

Enfin, le courtier négocie aussi « les petites lignes », comme les frais de gestion, les remboursements anticipés, les variations des mensualités, etc. Autant d’éléments qui, mis bout à bout, pèsent traditionnellement sur le prêt. À noter que la suppression des IRA peut faire gagner des milliers d’euros au client.

Au-delà des économies purement financières, le courtier en crédits immobiliers, mandaté par son client, met tout son cœur à l’ouvrage : il se montre à la fois réactif et disponible, aussi bien envers les banques que pour les emprunteurs, afin d’optimiser les différents échanges ; et il assure une dimension conseil, à chaque étape, pour ses clients, ce qui ne manque pas de faire la différence !