Quel que soit son statut juridique (indépendant, salarié), le courtier immobilier est un intermédiaire entre le candidat au crédit et l’organisme prêteur. Au titre de ses recherches, de ses négociations et de son suivi, il touche des honoraires ou frais de courtage.

Qu’est-ce que les frais de courtage ?

Selon la définition du Journaldunet, « les frais de courtage se résument aux frais retenus par les courtiers bancaires pour leur intervention dans la négociation du meilleur crédit possible pour leurs clients. »

Le calcul de ce coût peut s’appuyer sur des critères liés au dossier à traiter, tels que le montant du crédit immobilier demandé, la complexité de la demande, le temps d’accompagnement ou encore le montage financier. Il peut aussi aider à couvrir les frais d’installation du professionnel (droit d’entrée, licence…) et ses frais de fonctionnement (loyer, téléphone…).

Attention, les frais de courtage sont à distinguer des frais bancaires réclamés par la banque. Par contre, avec le concours d’un courtier immobilier, les premiers peuvent se substituer aux seconds. Dans tous les cas, ces honoraires, clairement indiqués sur le mandat de recherche de financement, peuvent faire l’objet d’une négociation.

Un pourcentage ou des honoraires forfaitaires

Un courtier immobilier peut appliquer deux sortes d’honoraires :

  • Forfaitaires : le montant est fixe dès le début. En moyenne, il oscille entre 950 et 1 500 € selon les courtiers.
  • Fixés en fonction d’un pourcentage du montant emprunté. Traditionnellement, il est de 1 %.

Sur le marché français, par exemple, Acecrédit et Capfi réclament 1 % du montant du prêt, dans la limite de respectivement 1 500 € et 1 450 €. Si Meilleurtaux communique sur sa gratuité, elle ne s’applique que lorsque la gestion est réalisée en ligne ; pour tout traitement en agence, elle applique de 1 à 1,2 % du montant du prêt. Chez IMMOFINANCES, les frais de courtage sont à 0 €.[i]

Quand le courtier immobilier est-il payé ?

Conformément à la loi Murcef, aucun courtier immobilier ne peut percevoir un paiement de ses clients, avant la signature de l’offre définitive. Une interdiction relayée par l’article L321-2 du Code de la consommation, qui précise qu’« Aucun versement, de quelque nature que ce soit, ne peut être exigé d’un particulier, avant l’obtention d’un ou plusieurs prêts d’argent. ». Un point également rappelé dans l’article L519-6 du Code Monétaire et financier.

Plus concrètement, lorsqu’un candidat au crédit sollicite un crédit immobilier, il signe un mandat de recherche de financement qui stipule clairement ses honoraires et frais de courtage. Mais ce n’est qu’une fois l’offre de prêt définitive signée et le versement effectif des fonds prêtés, que le professionnel peut réclamer le paiement de sa prestation.

Certains professionnels – comme IMMOFINANCES – ne réclament aucuns frais à leurs clients – leur travail étant uniquement rémunéré par la banque signataire du prêt. Voilà pourquoi il existe sur le marché des courtiers gratuits et des courtiers payants. N’hésitez pas à télécharger ce petit livre blanc qui détaille et explique clairement les enjeux de ces différents positionnements !


[i] Source chiffrée : https://www.capital.fr/immobilier/ce-que-vous-facturent-les-courtiers-en-immobilier-1265939