Le ministre du Logement Vincent Jeanbrun tire la sonnette d’alarme : un plan d’urgence pour un marché immobilier « catastrophique »

Le marché immobilier français traverse une crise sans précédent. C’est en ces termes que le ministre de la Ville et du Logement, Vincent Jeanbrun, a décrit la situation lors de son passage sur RTL en octobre 2025.

« Il y a des familles, des étudiants, des jeunes actifs qui n’arrivent plus à se loger, faute de logements sur le marché », a-t-il déclaré, qualifiant la situation de « catastrophique ».

Face à cette réalité alarmante, le ministre annonce un plan d’urgence pour relancer le logement, fondé sur de nouvelles mesures fiscales et une volonté de redonner de l’attractivité à l’investissement locatif.

Dans cet article, nous revenons sur le constat du ministre, les grandes lignes du plan d’urgence, et les implications pour les professionnels de l’immobilier et du crédit immobilier et les investisseurs.

Un marché immobilier à l’arrêt

Depuis deux ans, les chiffres de la construction s’effondrent. Les permis de construire ont chuté à moins de 280 000 sur un an, contre près de 470 000 en 2017.

Les mises en chantier suivent la même tendance. Les promoteurs, confrontés à des coûts de construction élevés et à des taux d’intérêt encore contraignants, peinent à lancer de nouveaux projets.

Pour les ménages, le constat est tout aussi préoccupant : le pouvoir d’achat immobilier s’est réduit de près de 30 % en trois ans selon la Fédération des Promoteurs Immobiliers (FPI).

Les jeunes actifs et les familles modestes, particulièrement touchés, se retrouvent exclus de la propriété. Beaucoup se tournent vers le logement social, mais là encore, la pénurie est criante : 2,7 millions de ménages étaient en attente d’un logement social à la mi-2024, selon la Fondation Abbé Pierre.

Vincent Jeanbrun ne cache pas son inquiétude :

« Il y a des Français, des familles, des étudiants, des jeunes actifs qui n’arrivent plus à se loger, faute de logements sur le marché. Certaines vont frapper à la porte du logement social, qui ne peut plus absorber la demande. »

Un « plan d’urgence » pour redonner de l’air au secteur

Face à cette crise, le ministre du Logement souhaite agir rapidement. Son « plan d’urgence » repose sur plusieurs axes : relancer la construction, encourager la rénovation de l’ancien, simplifier les procédures administratives, et surtout, redonner confiance aux investisseurs privés.

1. Le retour de l’investissement locatif grâce à un nouveau « statut du bailleur privé »

Le cœur du plan repose sur une nouvelle incitation fiscale : la création d’un statut du bailleur privé, destinée à remplacer le dispositif Pinel, arrivé à échéance fin 2024.
L’idée est simple : accorder un avantage fiscal durable aux particuliers qui investissent dans un logement neuf ou rénové pour le louer sur une durée d’au moins neuf ans.

Ce statut reposerait sur un mécanisme d’amortissement (et non plus de réduction d’impôt). Les propriétaires pourraient déduire chaque année une partie du prix d’achat du bien (environ 2 % par an) de leurs revenus fonciers, rendant ainsi l’investissement locatif plus attractif.

Autre nouveauté : le dispositif pourrait également s’appliquer à l’ancien rénové, à condition que des travaux de rénovation énergétique soient effectués. Cette ouverture vise à encourager la remise sur le marché de logements vacants ou énergivores, tout en soutenant les objectifs de transition écologique.

Le ministre résume :

« Nous devons redonner envie aux particuliers d’investir dans la pierre. C’est gagnant-gagnant : plus de logements, moins de loyers, et une relance du bâtiment. »

2. Relancer la construction neuve

Vincent Jeanbrun entend aussi simplifier les démarches administratives pour accélérer les projets de construction. Le plan prévoit :

  • La réduction des délais de traitement des permis de construire ;
  • La simplification des normes, jugées trop nombreuses ;
  • Une meilleure coopération entre l’État et les collectivités locales pour libérer du foncier.

Ces mesures visent à redynamiser la filière du bâtiment, qui représente près d’un million d’emplois directs. Le ministre rappelle :

« Quand l’économie du logement va bien, c’est tout le bâtiment qui se porte mieux, et ce sont aussi des recettes supplémentaires pour l’État. »

3. Accélérer la rénovation énergétique

Le plan d’urgence met également l’accent sur la rénovation de l’ancien, secteur clé dans la lutte contre le mal-logement et la précarité énergétique.

De nombreux logements classés F ou G au DPE sont aujourd’hui interdits à la location. Or, leur rénovation coûte cher, décourageant les petits propriétaires. L’idée du ministre est d’intégrer un avantage fiscal renforcé dans le futur statut du bailleur privé pour inciter à ces travaux.

Cela pourrait prendre la forme d’un « super déficit foncier », déjà évoqué par Bercy : les propriétaires pourraient déduire jusqu’à 42 % du montant des travaux de leurs revenus fonciers.

4. Des mesures pour réguler le marché locatif

Enfin, le ministre n’écarte pas des plafonnements de loyers « dans certains cas », notamment dans les zones de forte tension. Mais il précise que ces mesures seront discutées au Parlement et adaptées localement, afin de ne pas décourager les bailleurs.

L’objectif affiché est double : rendre les loyers plus accessibles et fluidifier le marché locatif, aujourd’hui saturé dans de nombreuses métropoles.

Une ambition : 40 000 logements supplémentaires dès 2026

Selon Vincent Jeanbrun, les premières mesures de ce plan pourraient permettre la création de 40 000 logements supplémentaires dès la première année. Un chiffre encore modeste au regard du déficit global, mais qui représente un signal fort d’un gouvernement décidé à reconstruire la confiance dans le logement.

Les professionnels du secteur saluent l’intention, mais restent prudents. Les promoteurs, bailleurs et investisseurs demandent de la stabilité fiscale et de la visibilité sur plusieurs années pour pouvoir relancer les programmes.

Un défi pour tous les acteurs du logement

Ce plan d’urgence intervient dans un contexte de désaffection des Français pour la propriété, aggravé par la hausse des taux et la baisse du pouvoir d’achat.

Pour les investisseurs particuliers, la création d’un nouveau statut fiscal pourrait changer la donne. L’amortissement du bien et la possibilité d’inclure la rénovation de l’ancien redonnent du sens à l’investissement locatif à long terme.

Pour les professionnels de l’immobilier, courtiers, notaires et conseillers en patrimoine, ces réformes représentent une opportunité : celle d’accompagner les particuliers dans une nouvelle ère de la pierre, où l’investissement responsable et la rénovation énergétique deviennent centraux.

Enfin, pour les familles, jeunes actifs et étudiants, ce plan porte l’espoir d’un marché locatif plus fluide et de logements plus accessibles.

Ce que cela signifie pour les courtiers en crédit immobilier

Pour les courtiers en crédit, ces annonces ouvrent une nouvelle dynamique.
En stimulant la construction et l’investissement locatif, le plan d’urgence pourrait raviver la demande de financement immobilier. Les acheteurs auront besoin de solutions de prêts adaptées :

  • Crédits pour l’investissement locatif, avec montage optimisé fiscalement ;
  • Prêts travaux ou rénovation énergétique ;
  • Crédits relais et prêts à taux mixtes, pour ceux qui veulent repositionner leur patrimoine.

Les courtiers devront donc jouer un rôle clé : aider les particuliers à comprendre les nouveaux dispositifs fiscaux et à sécuriser leur financement.

Ce qu’il faut retenir sur l’urgence du marché immobilier

Le « plan d’urgence » de Vincent Jeanbrun s’articule autour de quatre priorités :

  1. Redonner envie d’investir avec un statut du bailleur privé ;
  2. Relancer la construction neuve et libérer le foncier ;
  3. Accélérer la rénovation énergétique des logements anciens ;
  4. Réguler les loyers dans les zones tendues.

S’il reste encore à être précisé et voté dans le cadre de la loi de finances 2026, ce plan marque un tournant politique majeur : celui d’une volonté affichée de remettre le logement au cœur des priorités nationales.

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