Le Taux Annuel Effectif Global (TAEG) est le pourcentage le plus important de votre offre de prêt : il concentre toutes les charges d’un crédit immobilier, à savoir les frais de fonctionnement de la banque, les primes d’assurances associées aux garanties et le taux d’intérêt de base. Voilà pourquoi le TAEG peut évoluer d’un établissement à l’autre. Ce taux peut également être fixe ou variable

Qu’est-ce qu’un taux variable ?

Comme son nom l’indique, le taux variable est un taux qui évolue pendant toute la durée du prêt. Contrairement au taux fixe qui permet de connaître précisément le montant des échéances mensuelles, à supporter par l’emprunteur pendant toute la durée du remboursement.

Fluctuant aussi bien à la hausse qu’à la baisse, le taux variable s’indexe sur l’indice de référence Euribor 3 mois ou 1 an.

Qualifié comme le taux le plus proche du réel, il est traditionnellement plus bas que le taux fixe ; cependant, en cas de remontée des taux d’intérêt, il est essentiel de pouvoir assumer des mensualités plus importantes.

Quelle est la grille actuelle des taux ?

Aujourd’hui, le taux révisable, que proposent les courtiers, tourne autour de 1,75 % pour un emprunt sur 10 ans, 2,15 % sur 15 ans, 2,25 % sur 20 ans et 2,45 % sur 25 ans.

Pour diminuer les risques, il est possible d’opter pour un taux variable capé : autrement dit, un taux qui ne pourra dépasser un certain plafond, défini au moment de la signature du contrat. C’est ainsi qu’avec un taux variable « capé +1 », certains professionnels en crédits peuvent proposer 1,45 % pour un prêt sur 10 ans, 1,62 % sur 15 ans, 1,91 % sur 20 ans, 2,19 % sur 25 ans et 2,82 % sur 30 ans.

À titre de comparaison, les taux fixes proposés au moins d’avril 2017 se construisent sur la base moyenne de 1,40 à 1,85 %, pour un prêt sur 20 ans et de 1,66 à 2,04 % sur 25 ans.

Le contexte qui ne favorise pas le recours au taux variable !

Après avoir pesé sur plus de 20 % des volumes de prêts, en 2004 et 2005, aujourd’hui, les crédits à taux variables ne représentent plus que 0,4 %. Et certains établissements ne les proposent même plus.

En effet, dans un contexte de baisse des taux, ces révisions ne sont pas intéressantes pour les organismes prêteurs… Profitant de cette situation très favorable, beaucoup d’emprunteurs ayant souscrit des crédits révisables ont pu réaliser de belles opérations financières jusqu’en 2015.

Aujourd’hui, à l’heure des taux d’intérêt très bas, et dans un contexte de remontée légère, mais progressive, les banques peuvent être amenées à re-proposer ces solutions. Mais cette fois, ce n’est pas intéressant pour l’emprunteur !

En effet, s’il est impossible de prévoir les évolutions du marché, la situation actuelle ne peut laisser présager une nouvelle baisse. Au mieux, leur évolution peut rester minimale, mais cela ne représente toujours pas d’intérêt de le préférer à un taux fixe, plus sécuritaire.

Pour connaître les taux pratiqués dans votre région, il est intéressant de se rapprocher d’un courtier en crédit, spécialiste des banques. Cet expert pourra même vous obtenir le meilleur taux au regard de votre profil.