Hausse des taux immobiliers avril 2023, un mois sous tension

Après plus de quinze mois consécutifs de hausse des taux d’emprunt, le début du second trimestre 2023 était très attendu par les emprunteurs et les professionnels du financement immobilier. Tous espéraient un ralentissement. Malheureusement, la hausse des taux immobiliers en avril 2023 se poursuit de manière implacable, aggravant la crise du crédit et rendant l’accès au financement toujours plus difficile.

Les banques resserrent leurs conditions d’octroi et certaines vont jusqu’à suspendre la production de prêts immobiliers. Le marché entre dans une phase critique. Quelles sont les causes de cette envolée ? Quels taux sont pratiqués en ce mois d’avril ? Et surtout, quelles perspectives pour les prochains mois ?

Les taux d’emprunt immobilier en avril 2023

En ce mois d’avril, la hausse des taux d’emprunt immobilier se poursuit sans surprise. Le nouveau mode de calcul du taux d’usure, révisé mensuellement, permet désormais aux banques d’ajuster plus rapidement leurs taux à la hausse. Résultat : le taux d’usure atteint 4,24 % pour les prêts à partir de 20 ans, un niveau inédit depuis 2012.

Une augmentation généralisée sur toutes les durées

Les taux progressent de manière quasi uniforme. En moyenne, on observe une hausse comprise entre +0,12 % et +0,25 % selon la durée du crédit. Les augmentations les plus fortes concernent les prêts courts (10 à 15 ans), tandis que les crédits longs (20 à 25 ans) évoluent plus modérément.

Les taux moyens constatés en avril 2023

Le baromètre du mois d’avril affiche les niveaux suivants :

  • Prêt sur 15 ans : entre 2,95 % et 3,15 %
  • Prêt sur 20 ans : entre 3,15 % et 3,30 %
  • Prêt sur 25 ans : entre 3,30 % et 3,50 %

Les projections des experts annoncent déjà que la barre symbolique des 4 % pourrait être franchie avant l’été 2023. Ce cap, s’il est atteint, marquerait un véritable tournant pour le marché du crédit immobilier.

Pourquoi les taux immobiliers continuent-ils de grimper ?

La principale raison de cette hausse reste la politique monétaire de la Banque Centrale Européenne (BCE). Pour lutter contre l’inflation persistante, la BCE augmente ses taux directeurs, ce qui renchérit le coût de refinancement des banques. Ces dernières répercutent mécaniquement cette hausse sur les emprunteurs.

De plus, les établissements bancaires privilégient désormais la prudence face à un risque accru de défaut. La priorité est donnée aux profils disposant d’un apport solide et d’une situation professionnelle stable.

Un contexte économique incertain

La conjoncture économique mondiale, marquée par la hausse des prix de l’énergie et la baisse du pouvoir d’achat, accentue la frilosité des établissements prêteurs. Le financement immobilier n’est plus considéré comme un produit d’appel, mais comme un risque à maîtriser. Le marché est donc en pleine mutation.

La production de prêts immobiliers s’effondre

La conséquence directe de cette hausse des taux immobiliers est une chute brutale de la production de crédits. Selon une note de la Banque de France, le nombre de crédits accordés a baissé de plus de 40 % en un an. Un effondrement comparable à celui observé lors de la crise financière de 2008.

Des décisions bancaires radicales

Le signal le plus alarmant vient de certaines banques qui choisissent de suspendre temporairement leur activité de prêt immobilier. C’est notamment le cas d’AXA Banque, qui a annoncé le 7 avril 2023 l’arrêt de la distribution de nouveaux crédits immobiliers.

D’autres établissements restreignent l’accès au financement à leurs seuls clients existants, excluant les nouveaux emprunteurs. Cette stratégie de repli illustre le changement profond de mentalité au sein du secteur bancaire : le crédit immobilier n’est plus un levier de conquête commerciale, mais un produit jugé trop risqué.

Un marché immobilier sous pression

Le marché immobilier français subit de plein fouet les conséquences de cette crise du crédit. Moins d’emprunteurs, moins de transactions, et des délais de vente qui s’allongent considérablement. Certaines régions enregistrent une stagnation, voire une baisse des prix de l’immobilier ancien.

Les notaires, agents immobiliers et courtiers confirment une tendance lourde : le volume des compromis signés s’effondre, tandis que les acheteurs peinent à obtenir leur financement dans les délais.

Vers un blocage temporaire du marché ?

Si la hausse des taux immobiliers se poursuit au rythme actuel, le marché pourrait connaître une véritable paralysie. L’accès au crédit devient si complexe que de nombreux projets sont suspendus. La demande se contracte, et l’offre devra s’ajuster progressivement à cette nouvelle réalité économique.

Les perspectives pour les prochains mois

Les analystes s’accordent à dire que la tendance haussière des taux d’emprunt immobilier devrait se poursuivre au moins jusqu’à l’été 2023. La BCE a déjà annoncé de nouvelles hausses de ses taux directeurs, et les établissements bancaires suivent cette dynamique.

Cependant, certains observateurs espèrent une accalmie d’ici la fin de l’année si l’inflation montre des signes de ralentissement. Une stabilisation progressive pourrait alors redonner un peu d’air au marché.

Comment les emprunteurs peuvent-ils s’adapter ?

  • Augmenter leur apport personnel pour rassurer la banque ;
  • Faire appel à un courtier immobilier pour comparer efficacement les offres ;
  • Envisager un allongement de la durée du prêt pour alléger les mensualités ;
  • Profiter des dispositifs d’aide comme le Prêt à Taux Zéro (PTZ) ou le Prêt d’Accession Sociale (PAS).

Hausse des taux immobiliers avril 2023, la barre des 4 % en vue

En avril 2023, la hausse des taux immobiliers s’installe durablement, marquant un tournant historique pour le marché du crédit. Avec un taux d’usure dépassant les 4 % et des taux moyens proches de 3,5 %, les conditions de financement se durcissent considérablement.

La production de crédits immobiliers s’effondre, certaines banques suspendent leurs offres, et les ménages voient leur pouvoir d’achat immobilier reculer. Si une stabilisation est espérée à moyen terme, la prudence reste de mise pour les emprunteurs. Une chose est sûre : la barre symbolique des 4 % devrait être atteinte dans les semaines à venir.

FAQ – Hausse des taux immobiliers avril 2023

Pourquoi les taux immobiliers augmentent-ils ?

La hausse s’explique par la politique de la BCE qui augmente ses taux directeurs pour lutter contre l’inflation, entraînant mécaniquement une hausse des taux de crédit. Quel est le taux d’usure en avril 2023 ?

Le taux d’usure atteint 4,24 % pour les prêts d’une durée supérieure à 20 ans, selon les chiffres publiés par la Banque de France.

Peut-on encore obtenir un prêt immobilier ?

Oui, mais les conditions sont strictes : apport important, revenus stables et endettement maîtrisé. Le recours à un courtier est fortement conseillé.

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