Éléments de prêt à négocier : il n’y a pas que le taux d’intérêt !

Vous envisagez de souscrire un prêt immobilier afin de concrétiser votre projet ? Comme la majorité des emprunteurs, vous concentrez sans doute tous vos efforts sur la négociation du taux d’intérêt. Pourtant, les éléments de prêt à négocier ne se limitent pas à ce seul paramètre.

En effet, d’autres composantes influent directement sur le coût global de votre crédit. Frais de dossier, assurance de prêt, indemnités de remboursement anticipé, modulation des échéances… Autant d’éléments qui peuvent, s’ils sont bien négociés, alléger considérablement le coût total de votre financement.

1. L’assurance de prêt : un levier d’économie majeur

Lors de l’octroi de votre crédit immobilier, votre banque exigera que vous soyez couvert contre les risques de décès, d’invalidité ou d’incapacité de travail. Cette assurance de prêt constitue souvent le deuxième poste de coût après le taux d’intérêt.

La banque vous proposera généralement son propre contrat d’assurance, appelé assurance de groupe. Cependant, vous avez la possibilité d’y renoncer au profit d’une délégation d’assurance, c’est-à-dire un contrat souscrit auprès d’une autre compagnie.

Les écarts tarifaires peuvent être considérables. En moyenne, une assurance externe à garanties équivalentes permet d’économiser jusqu’à 15 000 € sur un prêt de 20 ans pour un couple. Pour optimiser votre budget, comparez les offres via votre courtier immobilier ou des simulateurs en ligne.

Conseil d’expert IMMOFINANCES.NET

Ne signez jamais l’assurance de groupe sans avoir comparé ! La délégation d’assurance vous permet de réduire le coût global de votre crédit tout en bénéficiant d’une couverture adaptée à votre profil.

2. Les IRA : indemnités de remboursement anticipé à négocier avant la signature

La durée moyenne d’un prêt immobilier est aujourd’hui d’environ 248 mois, soit plus de 20 ans. Sur une telle période, il est fort probable que vous souhaitiez un jour rembourser par anticipation une partie ou la totalité de votre emprunt. Ce remboursement peut provenir d’une rentrée d’argent, d’un héritage ou d’une revente de bien.

Or, si vous n’avez pas négocié cette clause au préalable, la banque pourra vous facturer des indemnités de remboursement anticipé (IRA). Celles-ci représentent généralement 3 % du capital restant dû, limitées à six mois d’intérêts.

Pour éviter cette dépense inutile, demandez l’exonération totale ou partielle des IRA avant la signature de votre offre de prêt. Certaines banques acceptent de supprimer cette pénalité dans le cas d’un rachat de prêt par un autre établissement ou d’une revente du bien.

3. Les frais de dossier : un coût souvent négociable

Les frais de dossier correspondent à la rémunération de la banque pour le montage et le suivi de votre financement. En moyenne, ils s’élèvent à environ 1 000 €, mais peuvent varier selon les établissements et le montant emprunté.

Bonne nouvelle : ces frais ne sont pas figés ! Votre capacité de négociation dépendra de la qualité de votre dossier : apport personnel, stabilité professionnelle, niveau de revenus ou encore épargne disponible.

Si vous passez par un courtier immobilier, vous bénéficierez souvent d’un forfait fixe et plus avantageux que si vous passiez en direct avec votre banque.

4. La modulation des échéances : plus de souplesse dans votre budget

Même si elle n’a pas d’impact direct sur le coût total du crédit, la modulation des échéances reste un atout précieux à négocier. Elle vous permet d’adapter le montant de vos mensualités à votre situation financière.

Généralement, la banque autorise une augmentation ou une diminution de vos mensualités de 10 à 30 %, dans la limite d’une certaine période après le démarrage du prêt.

Cette flexibilité vous évite de recourir à un avenant payant en cas de difficulté ou de changement de situation (congé parental, perte d’emploi, augmentation de revenus…).

Astuce

Vérifiez si votre contrat prévoit la possibilité de suspendre temporairement vos échéances. Ce type d’option peut être un véritable filet de sécurité en cas d’imprévu.

5. Autres éléments de prêt à négocier

Outre ces quatre points essentiels, d’autres éléments peuvent également faire l’objet d’une négociation avec votre banque :

  • Les frais de garantie : hypothèque, caution ou privilège de prêteur de deniers, selon les cas. N’hésitez pas à comparer les solutions proposées.
  • Les frais de carte bancaire : certaines banques offrent une remise de 50 % la première année pour les nouveaux clients emprunteurs.
  • Les frais de tenue de compte : si vous domiciliez vos revenus dans la banque prêteuse, vous pouvez obtenir leur suppression.

En résumé, la clé d’une bonne négociation repose sur la qualité de votre dossier : un apport personnel solide, un taux d’endettement maîtrisé et une épargne résiduelle sont des arguments forts face à votre conseiller.

Conclusion : soyez un emprunteur stratège

Les éléments de prêt à négocier sont nombreux et peuvent représenter des milliers d’euros d’économie. Ne vous limitez pas à la seule recherche du meilleur taux d’intérêt : d’autres leviers existent pour alléger votre financement.

Anticipez, comparez et négociez chaque détail de votre offre. Et surtout, ne restez pas seul : un courtier immobilier ou un expert crédit saura défendre vos intérêts auprès des banques.

Notre meilleur conseil : faites appel à un expert crédit IMMOFINANCES.NET pour bénéficier d’un accompagnement sur mesure et maximiser vos chances d’obtenir le meilleur prêt immobilier.


FAQ : Questions fréquentes sur les éléments de prêt à négocier

Quels sont les principaux éléments de prêt à négocier ?

Les principaux éléments à négocier sont : l’assurance de prêt, les indemnités de remboursement anticipé, les frais de dossier et la modulation des échéances.

Peut-on changer d’assurance de prêt après la signature ?

Oui, grâce à la loi Lemoine, vous pouvez changer d’assurance de prêt à tout moment pour une couverture équivalente, sans frais supplémentaires.

Les IRA sont-elles toujours obligatoires ?

Non. Si vous négociez bien avant la signature, votre banque peut supprimer ou réduire les indemnités de remboursement anticipé, notamment en cas de revente du bien.

Pourquoi passer par un courtier immobilier ?

Un courtier dispose d’un réseau de banques partenaires et peut négocier pour vous des conditions préférentielles, tant sur le taux que sur les frais annexes.

Demande de crédit immobilier, nous vous accompagnons !


Investir dans les centres villes historiques !!!

immofinances recrute courtier crédit immobilier

Immofinances.net est un réseau national de courtiers en crédit immobilier, créé en 2009 et implanté sur l’ensemble du territoire.

Nous savons vous écouter et vous trouver une solution pour : 

  • Crédit immobilier
  • Financement rachat de soulte 
  • Regroupement de Crédits avec et sans garantie hypothécaire 
  • Prêt hypothécaire de trésorerie. 
  • Prêt Viager Hypothécaire
  • Prêt travaux sur 20 ans 
  • Prêt-relais senior 
  • Financer les droits de succession 

« Un crédit vous engage et doit être remboursé. Vérifier vos capacités de remboursement avant de vous engager.” 
 
Article L321-2 du Code de la consommation : « Aucun versement de quelque nature que ce soit ne peut être exigé d’un particulier, avant l’obtention d’un ou plusieurs prêts d’argent ». 
Conformément à la Loi informatique et liberté du 6 janvier 1978, modifiée en 2004, vous bénéficiez d’un droit d’accès et de rectification aux informations qui vous concernent. 

IMMOFINANCES.NET – SARL au capital de 80 000 € – 5 place Jean Payra 66000 Perpignan 
 
Procédure de recours à adresser à : Immofinances.net – Service Réclamation – 5, place Jean Payra 66000 Perpignan ou à : reclamations@immofinances.net 
 
Médiation : Médiation de la consommation et patrimoine – 12 square Desnouettes – 75015 Paris (www.mcpmediation.org). Le médiateur peut être saisi deux mois après l’envoi d’une première réclamation écrite, quel que soit l’interlocuteur ou le service auprès duquel elle a été formulée et qu’il y ait été ou non répondu. Par internet ou par Courrier. 
 
N° ORIAS : 19006107 – Société soumise à l’Autorité de Contrôle Prudentiel et de Résolution – ACPR – 4 place de Budapest – CS92459 – 75436 PARIS Cedex 9.