Avec un marché de l’immobilier, qui se porte très bien et des taux d’intérêt toujours très bas, la production des crédits a été plus que doublée par rapport à 2016, pour atteindre 250 milliards d’euros en 2017. Portés par des conditions toujours très favorables, les emprunteurs peuvent, aujourd’hui, considérer sérieusement leur crédit et déterminer alors, si l’heure est propice à une renégociation ou un rachat.

Quels sont les paramètres à considérer pour ces deux opérations financières ?

Au-delà du contexte extrêmement favorable aux opérations de rachat de crédit ou de renégociation, il convient de faire quelques calculs, avant de foncer bille en tête et souscrire à l’une ou l’autre : en effet, quelle que soit l’option choisie, elle génère des coûts qu’il convient d’absorber, pour que la démarche reste intéressante. Voici les différents paramètres à bien considérer avant de vous décider.

Les coûts communs

Le taux bas. À l’heure des taux d’intérêt extrêmement bas (et donc, attractifs), il est intéressant de s’interroger sur son crédit immobilier. Par exemple, dans le cadre d’une renégociation, il faut obtenir un écart de point d’au moins 0,5 % entre votre taux et la nouvelle proposition, pour que cette opération absorbe les frais engendrés et permette de faire quelques économies.

Les frais engendrés. Dans le cadre d’une renégociation, seuls les frais de dossier sont à considérer ; par contre, pour un rachat, il faut y ajouter les frais d’hypothèque, pour la mise en place du nouveau prêt.

L’assurance. Le poids de l’assurance dans un crédit est très important : dans le cadre d’une renégociation, il est possible de la conserver sous certaines conditions ; s’agissant d’un rachat, elle fait obligatoirement l’objet d’un nouveau contrat d’adhésion.

Les coûts propres au rachat de crédit

Les pénalités IRA. Au-delà du taux strict obtenu, un emprunteur doit tenir compte, dans ses calculs, des pénalités IRA à verser, traditionnellement égales à 3 % du capital restant dû, dans la limite de 6 mois d’intérêts.

Les coûts propres à une renégociation

La vie du crédit. Une telle opération n’est valable que si le crédit n’a pas dépassé le premier tiers de sa vie : au-delà, une renégociation n’est pas recommandée, car la plupart des intérêts du prêt auront déjà été payés.

Renégociation ou rachat : quelle opération privilégier en 2019 ?

Tous ces éléments nécessitent une attention particulière : ce n’est qu’après leur étude minutieuse qu’il sera possible de déterminer si vous devez entamer une renégociation ou un rachat de crédit.

L’idéal est de confier cette tâche laborieuse à un expert en crédit immobilier – tant pour sa connaissance du métier, que pour ses capacités de négociation. Un courtier connaît le fonctionnement des banques et sait parfaitement les éléments qui influencent leur décision : dès lors, il saura rapidement évaluer votre situation et déterminer vers quel partenaire se tourner…

Mieux, découvrez – à travers notre guide à télécharger – pourquoi il est préférable de faire appel à un courtier Immofinances pour effectuer cette opération – qu’il s’agisse d’un rachat ou d’un regroupement de crédit…